Plat > les Cotes

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Derrière le terme de cote se cache une infinité d’éléments à prendre en compte avant de faire son jeu (dans la mesure du possible). En effet, contrairement aux Iles Britanniques où les turfistes jouent contre un organisme indépendant sujet à pertes et profits (bookmaker), en France, le principe du Pari Mutuel fait que les turfistes jouent les uns contre les autres. De fait, alors que l’entourage des chevaux est, en Angleterre, systématiquement tenté d’investir une pièce et de réussir des « gambles » (des « coups ») sur leurs chevaux lorsqu’ils sont en forme, en France, il s’agit d’être plus regardant sur la valeur des cotes et leur variation.

Facteurs d’Influence

Les facteurs d’influence des cotes sont, en France, principalement liés aux choix de la presse hippique, que la masse des turfistes suit généralement de très près. En effet, à chance théorique égale, le cheval donné dans le Turf aura bien souvent une cote bien moins intéressante que l’autre, si bien qu’il est souvent intéressant de jouer « contre » les journaux.

Cotes théoriques

Le secret réside par conséquent sur l’interprétation des cotes et un comparatif vis-à-vis des cotes théoriques que l’on a en tête lorsque l’on fait le papier. Pour en arriver à ces cotes théoriques, faites l’exercice suivant. Imaginez que la course dont vous faites le papier se courre 100 fois. Mêmes conditions de course, écarts de poids, jockeys, etc … Même environnement mais déroulement de course différent (cheval se cabre dans la stalle, un cheval attentiste décide de prendre la direction de la course, etc …). Vous voulez miser sur le cheval X. Vous vous demandez donc combien de fois il gagnerait si la course devait se courir 100 fois. Vous pensez qu’il gagnerait 10 fois, soit une fois sur 10. Ainsi, si sa cote réelle est supérieure à 10, il sera tentant de le jouer alors que vous ne devriez pas le jouer dans le cas contraire.

Vrais favoris, faux favoris

La facilité dans le jugement des cotes consiste à suivre aveuglément les favoris, sous prétexte que « la masse des gens sait ». En plat, il n’y a rien de moins vrai. Etant donné que le turfiste joue contre la masse commune, suivre la masse revient à être perdant sur le long terme. Le turfiste doit savoir se démarquer des autres, comprendre ce qui se cache derrière une cote, et savoir quand jouer le favori et quand l’opposer.

Parfois, le facteur d’influence est la monte d’un jockey, la forme d’un entraineur, la performance passée du cheval détaillée, disséquée sur Equidia. Je dirai bien souvent que dans tous les cas de figure ne touchant pas au cheval à proprement parler, ces facteurs sont infondés et il vaut mieux s’opposer au favori plutôt que de suivre.

Interpréter les cotes a posteriori

Même si les cotes ne sont pas toujours influencées par les bons facteurs, il s’avère souvent judicieux de regarder a posteriori comment les chevaux joués ont couru. En effet, même si la cote peut être trompeuse, il existe toujours des raisons multiples pour lesquelles un cheval part joué, et ces raisons sont souvent partiellement acceptables. Ainsi, dans le cas de figure où un cheval X et un cheval Y se retrouvent après avoir déjà couru l’un contre l’autre, il est souvent intéressant de comparer les cotes finales de la course de référence, surtout si elles se sont inversées pour la revanche. Simplement parce qu’un cheval peut faire une contre-performance excusable un jour, alors que la France turfiste lui voyait une bien meilleure chance que l’autre avant l’épreuve de référence.

 

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