Actuellement, on peut compter plusieurs opérateurs hippiques agréés par l’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne). Ce sont les institutions qui peuvent enregistrer les paris hippiques en ligne.
Dans le domaine hippique, parmi les opérateurs agréés par l’ARJEL, on retrouve:
- PMU qui dispose d’une masse d’enjeux massive par rapports aux opérateurs alternatifs
- Betclic qui dispose d’une interface très agréable
- Zeturf qui peut se targuer d’être le second opérateur hippique en France, derrière le PMU
- Leturf qui reste malheureusement assez modeste à cause des faibles masses d’enjeux
- Genybet qui propose un site très agréable mais est également confronté à des masses d’enjeux très faibles
- Unibet qui malgré son offre turf reste très axé paris sportifs
- France Pari qui a amélioré son interface depuis 2016
Tous les opérateurs sont soumis aux mêmes obligations. On les retrouve dans le décret n° 2010-509 du 18 mai 2010 relatif aux obligations imposées aux opérateurs agréés de jeux ou de paris en ligne en vue du contrôle des données de jeux par l’Autorité de régulation des jeux en ligne.
Le principe du pari mutuel
Dans certains pays comme l’Angleterre ou l’Irlande, le parieur peut parier contre les autres parieurs (Tote). Il peut également parier contre l’entreprise privée à cote fixe (principe du bookmaker). Par contre, en France, les textes d’encadrement des paris hippiques sont formels. Par conséquent, seuls sont autorisés en matière de pari hippique les paris de type mutuel.
En langage moins élaboré, cela revient à dire que les parieurs jouent les uns contre les autres. Ainsi l’opérateur de paris n’a aucun intérêt à privilégier telle ou telle arrivée pour une course donnée. En effet, les cotes sont variables en France de manière à ce que, à masse d’enjeux égale, la marge brute de l’opérateur est identique. Peu importe l’arrivée de la course. Ce principe, frein assez efficace (en général, des exceptions existent) contre les arrangements en tous genres, a un inconvénient avéré pour le parieur: il ne peut savoir qu’après la course combien son pari gagnant lui rapportera.
La libéralisation du marché du pari hippique
La libéralisation du marché du pari hippique en France imposée par a été mise en place en 2010 suite aux pressions de la commission européenne. Elle est venue bousculer le monopole historique du Pari Mutuel Urbain (plus connu sous le nom de PMU) . Jusque là, le PMU était le seul opérateur susceptible légalement de prendre des paris sur les courses hippiques sur le territoire national.
Cette ouverture du marché a attiré quelques opérateurs concurrents, forts d’une expérience en matière de pari hippique sur les courses françaises (Zeturf), une expérience avérée en matière de pari sportif (Unibet, Betclic, France-Pari) ou encore d’une connaissance relativement poussée du milieu hippique (LeTurf, Geny). Seuls les opérateurs agréés peuvent proposer des jeux en ligne. Dans le cadre de la protection des joueurs, les sites ont l’obligation de mettre en place des dispositifs de plafonnement des mises et de l’approvisionnement des comptes.
Choisir entre les opérateurs hippiques
Les opérateurs hippiques se font concurrence en proposant des offres plus intéressantes les unes que les autres. Maintenant que les joueurs ont le choix, il y a lieu de faire une comparaison entre les opérateurs hippiques. Leurs sites ont des interfaces plus ou moins ergonomiques et offrent des bonus à l’inscription plus ou moins intéressants. Ils proposent des jeux ayant le même principe mais sous des appellations différentes. Certains proposent même des jeux qui leurs sont propres. Les gains peuvent aussi varier, par exemple vous n’aurez pas les même rapports en gagnant le Pick5 de Zeturf ou le Quinté+ de PMU. Ainsi, même si tous les rapports sont donnés uniquement à l’arrivée des courses, c’est l’un des critères les plus intéressant à prendre en compte. On retrouve de plus en plus d’outils permettant de comparer les rapports des opérateurs, surtout ceux du PMU et de Zeturf.
Il est important de noter que la loi impose aux opérateurs un taux de retour aux joueurs maximum de 85% et une fiscalité directe de 7.5% des mises. En raison de cette fiscalité, les joueurs ne sont pas imposés sur leurs gains. De même, 8% des sommes engagées par les parieurs sont reversés au profit des sociétés de courses. La mission de service public d’amélioration de l’espèce équine et de promotion de l’élevage est confiée à ces sociétés. C’est à ce titre que cette somme leur est reversée.